
Visite en famille
Visitez le Musée Guggenheim Bilbao en famille ! Nous vous proposons une grande variété d'activités et de supports spécialement adaptés aux enfants, pour vous permettre de partir ensemble à la découverte du Musée. N'oubliez pas que les œuvres d'art ne peuvent être touchées et qu'il est recommandé de tenir les enfants par la main. Merci de votre coopération !

Yoshitomo Nara
L’exposition consacrée à l’artiste japonais Yoshitomo Nara (1959) présente ses dessins, peintures, céramiques et sculptures, ainsi que son installation Mon atelier de dessin 2008, Chambre, une petite maison fabriquée à partir de matériaux réutilisés, reconstituant ainsi la chambre /atelier de l’artiste. À travers les fenêtres, on peut observer l’intérieur – rempli de dessins, de crayons de couleur, de peintures, de sculptures et de figurines collectionnées par l’artiste – où résonnent les mélodies des années soixante et soixante-dix qui accompagnent souvent Nara dans son processus créatif.
En 1980, Nara s’est installé en Allemagne pour étudier à l’Académie des beaux-arts de Düsseldorf. Bien que ne parlant pas l’allemand au début, il découvre que l’art peut être un outil pour transmettre ses idées et ses émotions. C’est là qu’il a commencé à peindre ses personnages enfantins à l’air espiègle si particuliers. Regardez par exemple le personnage de l’œuvre intitulée “Disparue au combat“, datant de 1999. Qu’est-ce qu’elle manigance ? Que pensez-vous qu’elle cache dans son dos ?
Yoshitomo Nara
Mon atelier de dessin, 2008, chambre comprise
(My Drawing Room, 2008, Bedroom Included), 2008
Installation, techniques mixtes
301,5 × 375 × 380 cm env.
Collection de l’artiste
© Yoshitomo Nara, courtoisie de la Yoshitomo Nara Fondation

Le bâtiment
1er étage, Atrium
Il y a beaucoup à découvrir depuis l’Atrium du Musée. Les matériaux recouvrant l’extérieur des salles nous indiquent la forme que prendra chaque espace à l’intérieur. Essayez de voir les différences entre les salles en titane et les salles en calcaire.

Les œuvres permanentes et les œuvres à emplacement spécifique
Plaza, terrasse
La Collection du Musée Guggenheim Bilbao regroupe un certain nombre d’œuvres permanentes situées à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment de Frank Gehry, dont plusieurs installations à emplacement spécifique conçues et réalisées par des artistes contemporains pour intégrer différents lieux.
Puppy, un chiot West Highland Terrier monumental recouvert de fleurs, nous accueille au Musée. Mais vous êtes-vous déjà demandé comment cette sculpture vivante et géante, créée par Jeff Koons, est arrosée ? Puppy est équipé d’un système d’arrosage efficace et durable, reposant sur une combinaison de différentes technologies, garantissant que ses milliers de fleurs bénéficient uniquement de l’eau dont elles ont besoin, ni trop ni trop peu.

Les expositions
1er étage
Les expositions du Musée sont autant d’occasions d’appréhender différemment la création et la compréhension d’œuvres d’art. Baladez-vous à travers l’installation La Matière du temps de Richard Serra, et parcourez l’intérieur des sculptures, en observant comment leurs formes changent. Une fois terminé, n’oubliez pas de jeter un coup d’œil du balcon qui surplombe la galerie vous serez agréablement surpris !
Richard Serra
La matière du temps (The Matter of Time), 1994–2005
Acier patinable
Dimensions variables
Guggenheim Bilbao Museoa

Services et tables à langer
Premier étage et sous-sol
Il y a des toilettes à tous les étages du musée. Les coins change bébé sont situés au premier étage ainsi qu’au sous-sol du musée.

Autres
Premier étage, vestiaires
Dans le vestiaire du musée, vous avez à votre disposition des chaises d’enfants et des porte-bébés pour rendre votre visite plus confortable.

Bar et Restaurants Guggenheim Bilbao
Au Bar Guggenheim Bilbao, vous pouvez déguster des snacks, des pintxos, des gâteaux et des boissons. Cet espace propose également un plat du jour. Le musée dispose également de deux restaurants conçus pour vous faire vivre des expériences culinaires de choix : le Nerua Guggenheim Bilbao, un restaurant de haute cuisine, et le Bistró Guggenheim Bilbao, une option plus informelle. Service susceptible d’être modifié en raison de la situation sanitaire actuelle.

Helen Frankenthaler : Peindre sans règles
Et si peindre n’obéissait à aucune règle ? Et si la couleur pouvait couler librement sur la toile, comme de l’eau ? C’est ce qu’a réussi à faire Helen Frankenthaler (1928–2011), une artiste qui a inventé sa propre manière de peindre et a transformé l’histoire de l’art.
La visite commence avec ses premières œuvres, réalisées alors qu’elle était très jeune. Helen Frankenthaler utilisait une peinture très liquide qu’elle versait directement sur la toile, laissant les formes se répandre librement. Elle a appelé cette technique « tremper et tacher ». Plus tard, vous découvrirez comment ses tableaux se sont remplis de couleurs vives et de formes plus nettes, qui semblent flotter. Helen était l’amie de grands artistes comme Jackson Pollock, dont elle s’est inspirée pour peindre en posant la toile au sol. Observez bien les taches de couleur : à votre avis, lesquelles ont été peintes de cette façon ?
Frankenthaler comptait aussi parmi ses amis des sculpteurs, comme Anthony Caro, qui l’ont encouragée à explorer de nouvelles façons de créer. Certains de ses tableaux donnent une impression de volume, comme s’il s’agissait de sculptures faites de couleurs. Et vous pourrez aussi voir des sculptures en métal qu’elle a réalisées. Ses titres d’œuvres donnent souvent des indices : on devine qu’elle a beaucoup voyagé, qu’elle a vécu près de la mer — et que ces paysages ont profondément influencé son art . Elle utilisait moins de couleurs qu’au début, mais chacune était choisie avec une grande sensibilité, en pensant aux lieux qui l’avaient marquée. Jusqu’à la fin, elle est restée fidèle à son esprit libre, testant sans cesse de nouveaux outils et supports : papier, éponges… et même des cuillères en bois !
Helen Frankenthaler
Matins (Mornings), 1971
Acrylique sur toile
294,6 × 185,4 cm
Helen Frankenthaler Foundation, New York
© 2025 Helen Frankenthaler Foundation, Inc./Artists Rights Society (ARS), New York / VEGAP
Photo : Rob McKeever, courtoisie Gagosian

Tarsila Do Amaral. Peindre le Brésil moderne
Dans les salles 202 et 203 du premier étage, vous découvrirez l’œuvre de l’artiste Brésilienne Tarsila do Amaral (1886-1973).
Tarsila a voyagé en Europe, notamment à Barcelone et à Paris, où elle a étudié dans différentes académies d’art. De retour au Brésil, elle porte un regard neuf sur les motifs de la culture populaire brésilienne, dont elle commence à intégrer les couleurs dans ses toiles, dominées par des formes géométriques et des lignes épaisses, comme celles qui figurent dans La bestiole (1924). Tarsila s’inspire aussi des rêves, comme en témoigne par exemple l’atmosphère surréaliste et mystérieuse de Distance (1928).
Tarsila Do Amaral a peint des paysages de la campagne brésilienne, qui a aussi représenté l’industrialisation galopante des villes, y compris les constructions métalliques, les chemins de fer et les voies ferrées. Sa toile Ouvriers (1933), par exemple, ne représente pas seulement les cheminées d’une usine, mais brosse un portrait collectif qui rassemble de nombreux visages, révélant ainsi la richesse multiculturelle du Brésil.
Tarsila do Amaral
El Coco (A Cuca), 1924
Óleo sobre lienzo
60,5 x 72,5 cm
Centre national des arts plastiques, París, en depósito en el Musée de Grenoble, inv. FNAC 9459
© Tarsila do Amaral Licenciamento e Empreendimentos S.A.
Foto: © Ville de Grenoble – Musée de Grenoble / J.L. Lacroix