Intérieur du bâtiment, verrière | Guggenheim Bilbao Museoa

Une journée au musée

Vivez une expérience inoubliable en visitant les expositions du Musée Guggenheim Bilbao ainsi que sa structure architecturale exceptionnelle.

Découvrez les espaces pédagogiques associés à chaque exposition, où vous pourrez consulter différents outils didactiques, notamment des textes, des logiciels interactifs, des audiovisuels, des fichiers audios, des illustrations, des photos et des ouvrages de référence qui vous permettront d'approfondir vos connaissances sur les expositions.

Zero
Sala ZERO | Guggenheim Bilbao Museoa

Zero

Hall

Nous vous conseillons de commencer votre visite par la salle ZERO, qui, à travers son langage visuel et une scénographie saisissante vous propose de vivre une expérience immersive.

Située dans le hall, la salle ZERO accueille le public et permet de découvrir l’histoire du Musée et de ses alentours dans une approche sensorielle, privilégiant ainsi le bâtiment de Frank Gehry et la Collection Permanente du Musée Guggenheim Bilbao.

Atrium
Interior del edificio, Atrio | Guggenheim Bilbao Museoa

Atrium

1er étage, Atrium

L’Atrium, le cœur du bâtiment, combine l’extérieur et l’intérieur. Les passerelles qui l’entourent offrent de superbes points de vue sur les œuvres d’art.

La Matière du temps
La Materia del Tiempo | Richard Serra | Guggenheim Bilbao Museoa

La Matière du temps

Premier étage, salle 104

On peut expérimenter et agir sur le temps et l’espace en parcourant l’intégralité de l’installation de Richard Serra, intitulée La Matière du temps (1994-2005).

Imaginé pour la salle 104, l’ensemble des 8 sculptures monumentales qui la constituent a posé un immense défi, tant au niveau de sa conception, réalisée grâce à des technologies de pointe, que pour son montage très complexe, en raison du poids colossal et de la fragilité de la surface des plaques en acier.

Au bout de la galerie, vous tomberez sur un espace pédagogique où vous pourrez apprécier, entre autres ressources, des maquettes des œuvres exposées et un documentaire montrant comment elles ont été installées. À voir absolument !

Richard Serra
La matière du temps (The Matter of Time), 1994–2005
Acier patinable
Dimensions variables
Guggenheim Bilbao Museoa

Œuvres à emplacement spécifique (à l’intérieur du Musée)
instalacion para bilbao holzer red

Œuvres à emplacement spécifique (à l’intérieur du Musée)

Premier étage, Atrium

Les œuvres à emplacement spécifique réalisées par des artistes contemporains dialoguent avec les espaces intérieurs et extérieurs du bâtiment conçu par Frank Gehry et constituent une part importante de la Collection du Musée Guggenheim Bilbao.

Dans la salle 101, à côté de l’Atrium, vous découvrirez l’Installation pour Bilbao (1997), créée par Jenny Holzer.

Jenny Holzer
Installation pour Bilbao (Installation for Bilbao), 1997
Diodes lumineuses
Dimensions selon emplacement
Guggenheim Bilbao Museoa

Bar Guggenheim Bilbao
terraza bar 2

Bar Guggenheim Bilbao

Plaza

Si vous avez besoin d’une pause ou d’une collation, arrêtez-vous au Bar Guggenheim Bilbao, situé à côté du Bistró, place du Musée.

Extérieur
El gran árbol y el ojo | Anish Kapoor | Guggenheim Bilbao Museoa

Extérieur

Extérieur

De la terrasse qui surplombe l’estuaire, à côté de l’Atrium, on peut voir à quel point le Musée épouse parfaitement l’environnement urbain, grâce aux matériaux utilisés (titane, verre et calcaire) et grâce au dialogue entretenu entre les édifices et structures des alentours.

L’étang, qui rappelle à quel point l’estuaire du Nervión est vital pour la ville de Bilbao, est un lieu extraordinaire où sont exposées les œuvres d’Anish Kapoor et d’Yves Klein.

Depuis l’Atrium, qui donne accès à l’extérieur du Musée en passant par la terrasse, vous pourrez découvrir les œuvres d’Eduardo Chillida et de Louise Bourgeois. Moyennant un déclenchement automatique, vous pourrez apprécier les œuvres de Fujiko Nakaya, Daniel Buren et Yves Klein, elles aussi à l’extérieur du bâtiment.

Anish Kapoor
Grand arbre et l’oeil (Tall Tree & The Eye), 2009
Acier inoxydable et acier au carbone
1297 X 442 X 440 cm
Guggenheim Bilbao Museoa

Œuvres de la Collection du Musée Guggenheim Bilbao
Sol-LeWitt

Œuvres de la Collection du Musée Guggenheim Bilbao

3ème étage

Au troisième étage est présentée l’exposition Œuvres de la Collection du Musée Guggenheim Bilbao, qui nous plonge au cœur de certains des mouvements les plus importants de la seconde moitié du XXe siècle et du début du XXIe siècle, à travers les réalisations d’artistes aussi prestigieux que Cristina Iglesias, Sol LeWitt et Mark Rothko de la collection du Musée Guggenheim Bilbao.

D’un point de vue architectural, les salles du troisième étage rouvriront leurs puits de lumière, rappelant ainsi leur disposition initiale.

Restaurants
Interior del restaurante Nerua | Guggenheim Bilbao Museoa

Restaurants

Restaurants

Le Musée dispose aussi de deux restaurants pour vous permettre de vivre des expériences culinaires de qualité : le Nerua Guggenheim Bilbao, un restaurant de haute cuisine et le plus cool Bistró du Guggenheim Bilbao.

Boutique-Librairie
tienda guggenheim

Boutique-Librairie

Premier étage

La librairie-boutique du musée propose un large éventail d’objets design, de catalogues, publications et cadeaux en tout genre. Les Amis du Musée y bénéficieront de réductions. Pour plus de confort, vous pouvez également visiter la boutique en ligne.

Helen Frankenthaler : Peindre sans règles
Helen Frankenthaler

Helen Frankenthaler : Peindre sans règles

11.04.2025–28.09.2025

L’exposition Helen Frankenthaler : Peinture sans règles, présentée dans la salle 105, rend hommage à l’une des grandes figures de la peinture abstraite nord-américaine du XXe siècle. À travers un parcours en plusieurs étapes retraçant sa vie et son œuvre, vous découvrirez la liberté créative de Helen Frankenthaler (1928–2011) qui a repoussé les frontières de l’abstraction et ouvert de nouvelles voies artistiques.

La visite débute dans les années 1950, quand la jeune Helen Frankenthaler, influencée par Jackson Pollock, met au point la technique révolutionnaire du soak-stain (tremper et tâcher) qui consiste à verser de la peinture diluée directement sur la toile brute. Cette méthode permet de créer des surfaces fluides, translucides et immersives. Dans les années 1960, sa peinture gagne en lisibilité et en structure : les grands formats de cette période montrent des couleurs qui évoluent librement, portées par un rythme qui leur est propre. Puis, dans les années 1970 et 1980, ses œuvres s’imprègnent de lumière, d’éléments marins et d’une certaine quiétude, comme en témoigne Lumière orientale (Eastern Light, 1982), qui illustre une période empreinte de douceur et d’une grande sensibilité aux atmosphères.

L’exposition retrace par ailleurs une histoire parallèle : celle des liens personnels et artistiques qu’elle a tissés avec des artistes comme Mark Rothko, Robert Motherwell, David Smith ou Anthony Caro. Leurs œuvres, aussi présentées ici, témoignent d’une amitié profonde, d’échanges d’idées et d’une admiration réciproque. Dans la dernière phase de sa carrière, ses œuvres sur papier deviennent plus intimes, plus épurées — une manière pour l’artiste de rester fidèle, jusqu’au bout, à son crédo artistique : peindre sans règles.

Helen Frankenthaler
Contempler les étoiles (Star Gazing), 1989
Acrylique sur toile
181,6 × 365,8 cm
Helen Frankenthaler Foundation, New York
© 2025 Helen Frankenthaler Foundation, Inc./Artists Rights Society (ARS), New York / VEGAP
Photo : Tim Pyle, courtoisie Helen Frankenthaler Foundation, New York

Itinéraire in situ : Refik Anadol
Refik-Anadol

Itinéraire in situ : Refik Anadol

Living Architecture : Gehry

7 mars – 19 octobre 2025

La salle 208 inaugure In Situ, un programme d’expériences artistiques innovantes conçues spécifiquement pour ce lieu, en interaction avec l’architecture du musée.

À cette occasion, l’œuvre “Architecture vivante : Gehry” (Living Architecture : Gehry, 2025), de Refik Anadol, un artiste pionnier dans l’esthétique des données, s’inspire du langage architectural de Frank Gehry pour créer une expérience immersive unique, où l’intelligence artificielle réinterprète et réinvente les formes des bâtiments.

En utilisant des données en accès libre obtenues de manière éthique et des modèles avancés d’IA développés par son studio, Anadol explore la capacité des machines à “rêver”, produisant des images qui évoluent en permanence, transformant l’information en configurations abstraites fascinantes. Divisée en six volets thématiques, cette œuvre, pensée pour immerger le visiteur dans la grande salle 208, remet en question notre perception et nous invite à réfléchir à l’impact de l’intelligence artificielle, sur la créativité dans le futur et sur notre manière d’analyser le monde à travers la technologie. Cette exposition s’accompagne également de l’espace éducatif Didaktika, situé dans la salle 204, où des ressources audiovisuelles permettent d’approfondir le processus créatif que Refik Anadol développe avec son équipe pluridisciplinaire.

Infographie numérique pour l’exposition au Musée o Guggenheim Bilbao, 2024
© Refik Anadol, Bilbao 2025

Chefs d’œuvre sur papier de Budapest
budapest

Chefs d’œuvre sur papier de Budapest

28 février–1er juin

L’exposition Chefs-d’œuvre sur papier à Budapest invite les visiteurs à découvrir sept siècles d’art européen tout en appréciant l’histoire des fonds du Musée des beaux-arts de Budapest. Une sélection d’œuvres rarement exposées pour des raisons de fragilité illustre l’évolution des techniques du dessin, de la gravure, de la xylographie et de la lithographie sur papier à travers l’histoire.

La salle 205 regroupe des dessins de peintres comme Raphaël et Rubens, qui recherchaient la perfection anatomique et la dramaturgie de la composition. Leurs études et esquisses nous offrent un aperçu du processus créatif qui a abouti à la réalisation de leurs chefs d’œuvres.

La visite se poursuit dans la salle 206, qui nous plonge au XVIIIe siècle : le papier devient alors un espace d’expérimentation pour saisir la nature et la vie quotidienne avec une grande délicatesse. Les paysages et les scènes de voyage sont autant de regards sensibles et ouverts sur l’environnement dans lequel évoluaient les artistes.

Dans la salle 207, des artistes comme Van Gogh et Schiele ont exploré les émotions humaines en utilisant un style libre et expressif, saisissant comme jamais auparavant une vision profonde de la psyché humaine.

L’exposition a pour point culminant la salle 209, qui montre la rupture de la tradition qui eut lieu au 20e siècle. Des artistes comme Vasarely et Richter étudient l’abstraction, la ligne et la forme pour ouvrir de nouvelles voies d’expression qui ont été reprises dans l’art de notre époque.

Ugo da Carpi (actif vers 1502–1532) [d’après Parmigianino (1503–1540)]
Diogène, ca. 1526–27
Gravure sur bois en clair-obscur de quatre blocs en brun foncé et brun clair sur papier, 481 × 350 mm
Inv. no. 6152
Acheté à la Collection Esterházy
© 2025 Museum of Fine Arts, Budapest

Tarsila Do Amaral. Peindre le Brésil moderne
Obreros (Operários), 1933

Tarsila Do Amaral. Peindre le Brésil moderne

21 février–1er juin 2025

Dans les salles 202 et 203 du premier étage, vous découvrirez l’exposition rétrospective consacrée à l’une des pionnières du mouvement moderniste au Brésil, Tarsila do Amaral (1886-1973).

L’exposition retrace l’ensemble de la carrière de cette artiste brésilienne, allant de ses premières œuvres, qui incluent des exercices académiques et des paysages impressionnistes, à ses représentations saisissantes de la campagne brésilienne et différentes scènes montrant l’urbanisation galopante du pays à partir des années 1920.

Tarsila a vécu et s’est formée en Europe durant de longues périodes. Ses années à Paris, alors capitale artistique de l’avant-garde, marquée par l’innovation et l’expérimentation, l’ont amenée à intégrer le cubisme, en fragmentant les formes pour réinterpréter ses propres origines : elle a relevé le défi qui consistait à adopter le style parisien tout en s’efforçant de définir son identité brésilienne selon une approche moderne, reposant sur le métissage des cultures.

Ses voyages au Brésil ont ravivé le lien vis-à-vis de son pays d’origine et lui ont inspiré des œuvres comme Carnaval à Madureira (1924), qui illustrent par des couleurs vives et des formes géométriques certaines traditions précoloniales et des scènes populaires. Par la suite, son œuvre devient plus critique et poétique. Des tableaux comme Ouvriers (1933) témoignent de la réalité sociale brésilienne dans des tons plus sobres, reflétant la réalité des travailleurs.

Tarsila do Amaral
Ouvriers (Operários), 1933
Huile sur toile
150 x 205 cm
Acervo Artístico-Cultural dos Palácios do Governo do Estado de São Paulo, São Paulo
© Tarsila do Amaral Licenciamento e Empreendimentos S.A.
Photo : © Collection artistique et culturelle des palais gouvernementaux de l’État de São Paulo / Romulo Fialdini

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