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Expositions | Musée Guggenheim Bilbao

Passée

Precedent | Musée Guggenheim Bilbao

Paul Pfeiffer

Conférence inaugurale

Plan des audioguides

Paul Pfeiffer 

Guide-audio

Les produits purs deviennent fous

Le Long Décompte (Vacarme dans la jungle)

Le Mal en direct (Kuala Lumpur)

Le Matin après le déluge

Les Quatre Cavaliers de l’apocalypse

Les Saints

Torse de Justin Bieber

Dans sa pratique artistique, Paul Pfeiffer analyse en profondeur la nature du spectacle, l’identité et les mécanismes complexes employés dans la culture contemporaine pour construire les images. À l’aide d’une multiplicité de supports (vidéo, photos, sculptures, installations…), il explore les modes variés et complexes par lesquels les images façonnent notre perception et notre expérience.
Pfeiffer aime manipuler des images issues d’événements sportifs, de concerts et de films, qu’il monte adroitement avec des outils numériques. Souvent, ses créations invitent à réfléchir sur la dichotomie entre la vénération et la réification, notamment concernant les athlètes ou les stars de la pop, entre autres icônes mondiales. En mettant en avant les différents rôles que jouent ces personnages dans la culture de masse, Pfeiffer souligne le caractère artificiel des représentations médiatiques et incite le visiteur à examiner d’un oeil critique sa propre consommation de ces images.
Ses installations intègrent souvent des éléments d’échelle : formats minuscules et grands formats sont juxtaposés pour perturber notre perception de l’oeuvre. La conscience de la présence physique de l’observateur par rapport au spectacle est ainsi intensifiée. En outre, Pfeiffer utilise la forme architecturale du stade et d’autres lieux similaires comme un prisme critique à travers lequel il examine l’expérience collective vécue par le fait d’être spectateur. Selon lui, ces espaces ne sont pas de simples lieux de divertissement, mais des arènes où les identités sociales et politiques sont définies et remises en question.
Paul Pfeiffer : Prologue à l’histoire de la naissance de la liberté est l’exposition la plus complète de l’artiste en Europe. À travers une trentaine d’oeuvres, le visiteur découvre le remarquable parcours de celui qui est, incontestablement, l’un des créateurs les plus influents du moment. Commençant dans cette salle et se poursuivant dans la galerie 103 (au même étage), l’exposition retrace l’évolution de Pfeiffer à travers des oeuvres emblématiques qui s’inspirent de l’intensité des récits sportifs et religieux, mais également par des oeuvres plus récentes qui explorent l’héritage du colonialisme et les problèmes d’identité qu’il a engendrés. En définitive, cette exposition célèbre la contribution décisive de Pfeiffer à l’art contemporain et fournit un cadre critique pour analyser des questions complexes comme l’identité, l’appartenance et l’influence omniprésente de la culture des célébrités, tout en soulignant la pertinence de son oeuvre dans une société saturée par les médias.
Exposition organisée par The Museum of Contemporary Art de Los Angeles avec la collaboration du Musée Guggenheim Bilbao
Salles : 105 et 103
 
Paul Pfeiffer 
Les Quatre Cavaliers de l’apocalypse (Four Horsemen of the Apocalypse) (07), 2000/24 
Impression mate en couleur 
146,3 x 182,9 cm 
© Paul Pfeiffer, Bilbao, 2024. 
Courtesy of the artist; Paula Cooper Gallery, Nueva York; carlier | gebauer, Berlín/Madrid; Perrotin; and Thomas Dane Gallery, London

Paul Pfeiffer : Prologue à l’histoire de la naissance de la liberté

Architecture de masse

La pratique de Pfeiffer

Nous vous invitons à participer à une visite virtuelle de l’exposition Paul Pfeiffer. Cette promenade comprend toutes les œuvres et les textes d’explication présentés au sein de l’accrochage.

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VISITE VIRTUELLE

Paul Pfeiffer. Prologue à l’histoire de la naissance de la liberté

Dans sa pratique artistique, Paul Pfeiffer analyse en profondeur la nature du spectacle, l’identité et les mécanismes complexes employés dans la culture

Paul Pfeiffer. Prologue à l’histoire de la naissance de la liberté | Musée Guggenheim Bilbao

Hilma af Klint

Iberdrola

Salle 205

Les débuts

Dessins spirituels, Les Cinq (1896–1908)

Chaos primordial (1906–07)

Éros (1907)

Salle 206

Les grandes peintures de figures (1907)

Salle 207

L’étoile à sept branches (1908)

Évolution (1908)

Salle 209

Les dix plus grands (1907)

Salle 203

La Colombe (1915)

Retables et tableau final (1915)

Salle 202 

Série Parsifal et série de l’atome (1916–17)

Salle 202

Séries géométriques et aquarelles (1920−22)

Salle 204

L’Arbre de la connaissance (1913)

Salle 208

Le Cygne (1915)

En 1906, Hilma af Klint (Stockholm, 1862–1944) entreprend son projet le plus important et le plus innovant, Peintures pour le temple. En près d’une décennie, elle crée 193 peintures et dessins qui se démarquent complètement des représentations connues jusqu’alors. Audacieuses, colorées et souvent dépourvues de références au monde visible, ces pièces explorent les forces et les structures qui, selon Af Klint, étaient cachées à la vue de tous. Dans ce travail, l’artiste abandonne les conventions de la tradition académique suédoise et s’inspire des courants scientifiques et spirituels de son époque. Elle intègre des idées et l’iconographie de ces deux domaines et développe simultanément un langage artistique personnel et singulier. Af Klint s’impose ainsi comme une pionnière de la représentation de l’invisible.
Alors qu’elle fait son chemin en tant qu’artiste, elle est témoin des profonds changements sociaux de son époque, et notamment des mouvements pour les droits des femmes. Malgré les restrictions auxquelles les femmes doivent faire face à la fin du XIXème et au début du XXème siècle, Af Klint se forme à l’Académie royale suédoise des Beaux-Arts et expose ses œuvres figuratives les plus traditionnelles, mais elle devra se battre pour développer son art en toute liberté. En effet, à une époque où l’on considère que les femmes artistes ne sont pas capables d’innover mais seulement de copier, elle expose très rarement ses créations les plus abstraites et radicales et peine à trouver son public. Très déterminée, elle organise, préserve et catalogue son œuvre en détail, dans le but de la partager avec le public du futur. Elle exige même que son œuvre ne soit exposée que vingt ans après sa mort, estimant que le monde serait alors prêt à la comprendre. Ses peintures seront finalement exposées en 1986, quarante-deux ans après sa mort. Mais il faudra encore plusieurs décennies pour que son magnifique héritage soit apprécié à sa juste valeur.
Cette exposition retrace la carrière de l’artiste suédoise, incluant, outre 110 de ses Peintures pour le temple, plusieurs créations précoces plus conventionnelles, des dessins automatiques réalisés avec le groupe spiritiste des Cinq, ses séries à dominante géométrique créées après la série des Peintures pour le temple, et des aquarelles et des carnets de sa dernière période.
Salles : Deuxième Étage 
Commissaires : Tracey R. Bashkoff, directrice senior des collections et conservatrice senior, Solomon R. Guggenheim Museum, et Lucía Agirre, conservatrice, Musée Guggenheim Bilbao
 
Hilma af Klint 
Groupe VI, Évolution, no. 16, Série WUS/Étoile à sept branches 
(Grupp VI, Evolutionen, nr 16, Serie WUS/Sjustjärnan), 1908 
Huile sur toile 
102 x 133 cm 
The Hilma af Klint Foundation, Stockholm HaK 84

Croyances spirituelles et théosophie. Passerelles vers des mondes spirituels

Avancées scientifiques. Derrière les forces de la matière

La voix des femmes. De l’obscurité à la sphère publique

Œuvres figuratives et abstraites. Observation et invention

Chronologie

Au musée

Vidéo de l'exposition

Nous vous invitons à participer à une visite virtuelle de l’exposition Hilma af Klint. Cette promenade comprend toutes les œuvres et les textes d’explication présentés au sein de l’accrochage.

En 1906, Hilma af Klint (Stockholm, 1862–1944) entreprend son projet le plus important et le plus innovant, Peintures pour le temple. En près d’une

Hilma af Klint | Musée Guggenheim Bilbao

Yoshitomo Nara

Plano audioguía

Fundación BBVA

Un lieu solitaire

À la recherche de ce qui manquait

Ici, j’ai tout ce qu’il me faut

Après le tremblement de terre

Penser en silence

Sous un ciel brumeux

Yoshitomo Nara est l’un des artistes les plus célèbres de sa génération. Son œuvre est essentiellement connue pour les audacieux portraits d’enfants à grosse tête et aux grands yeux parfois fascinants, parfois menaçants, provocants ou insolents, ou encore mélancoliques et peu sûrs d’eux, qui sont devenus au fil du temps plus sereins et pensifs. Même si Nara n’a pas obtenu une reconnaissance immédiate dans le monde de l’art, son style graphique est actuellement très en vogue.
Les personnages de Nara, humains, animaux et êtres hybrides, sont un reflet de lui-même, une représentation plastique de ses émotions et de ses pensées les plus intimes, et ils montrent en cela la profondeur de son humanisme. Ses créations, qui puisent leur source dans ses souvenirs d’enfance, restés gravés dans sa mémoire, ses connaissances en musique et littérature, en histoire de l’art japonais et européen, sont enrichies par son insatiable curiosité, ainsi que par les rencontres stimulantes et emplies d’empathie avec d’autres personnes et d’autres cultures lors de ses voyages au Japon et à l’étranger.
Connu pour son attitude décontractée et son esprit libre, Nara s’est depuis toujours passionné pour la musique folk, rock et punk underground. Partant de sa profonde implication vis-à-vis de l’humanité et de la société, son œuvre engagée vis-à-vis du monde que nous partageons examine et propose des idées sur des thèmes comme le foyer, la communauté, la nature, l’environnement et les interrelations entre eux.
Né en 1959 dans la banlieue d’Hirosaki, au nord du Japon, Nara fait des études artistiques à l’Université des Beaux-arts d’Aichi. À la fin des années 1980, il  s’installe en Allemagne et poursuit ses études à la prestigieuse Kunstakademie de Düsseldorf. Il va rester douze ans en Allemagne, période au cours de laquelle il développe son propre langage pictural. En l’an 2000, il revient au Japon, où il vit et travaille actuellement. Son art conserve des liens directs avec sa propre histoire et ses expériences vitales. Ses œuvres sont nourries par ses souvenirs d’enfance au Japon, en particulier la sensation de solitude, ainsi que par son séjour à l’étranger et l’impression d’isolement qu’il a vécue en Allemagne, ne parlant pas la langue de ce pays.
Cette rétrospective n’est pas organisée selon un ordre chronologique. Nara l’a plutôt expressément structurée par thèmes afin de révéler ses clés personnelles et émotionnelles dans le but de transmettre sa raison d’être en tant qu’artiste, ainsi que les idées qui l’intéressent et jouent un rôle essentiel dans son processus de création : thèmes récurrents, développement de son approche formelle et variété des techniques.
L’exposition nous plonge dans l’univers de Nara à travers une série d’œuvres parcourant les quarante dernières années. Original et persistante, l’iconographie de Nara illustre à la perfection la continuité des idées qui l’ont accompagné tout au long de sa carrière en mettant en lumière son évolution stylistique. Bien que Nara se considère principalement comme un peintre, il explore chaque thème en ayant également recours à d’autres techniques et d’autres formats, comme le dessin, la sculpture et les installations.
Salle : 105 
Commissaire : Lucía Agirre 
Sièges : Musée Guggenheim Bilbao ; Musée Frieder Burda, Baden-Baden ; Hayward Gallery-Southbank Centre, Londres
 
Yoshitomo Nara 
Dans la flaque la plus profonde II (In the Deepest Puddle II), 1995 
Acrylique sur coton marouflé sur toile 
120 x 110 cm 
Takahashi Collection 
© Yoshitomo Nara, courtoisie de la Yoshitomo Nara Fondation

Enfance

À L’étranger

Retour au Japon

Grand Tremblement de Terre au Japon Oriental

Nous vous invitons à participer à une visite virtuelle de l’exposition Yoshitomo Nara. Cette promenade comprend toutes les œuvres et les textes d’explication présentés au sein de l’accrochage.

Yoshitomo Nara est l’un des artistes les plus célèbres de sa génération. Son œuvre est essentiellement connue pour les audacieux portraits d’enfants à

Yoshitomo Nara | Musée Guggenheim Bilbao

Anthony McCall : Fraction de seconde

Conférence d'ouverture

À l'occasion du dixième anniversaire du programme d'expositions consacré aux œuvres artistiques de l'image en mouvement, la galerie Film &amp; Vidéo accueillera l'œuvre, à la fois cinématographique et radicalement abstraite, d'Anthony McCall (Orpington, Royaume-Uni, 1946). Le travail de cet artiste britannique résidant à New York conjugue de façon originale et toujours énigmatique projections cinématographiques et sculptures, mais il peut aussi être abordé sous l'angle du dessin dans l'espace ou celui de l'art lumineux. Des années 1970 à maintenant, McCall articule son travail autour du concept de " lumière solide ", notion qui fait référence à l'effet de volume que la projection contrôlée de plans lumineux produit dans une salle d'exposition.
L'artiste réalise ainsi des formes qui se déplacent de manière hypnotique et intangible dans la pénombre de la salle. Dialoguant résolument avec les œuvres de Richard Serra et Lucio Fontana dans la Collection, cette exposition réunit un ensemble d’œuvres dans une configuration sans précédent, conçue spécifiquement pour le Musée. Elles seront agrémentées de documents entièrement inédits issus de ses archives, qui permettront de replacer ses recherches dans leur contexte au fil des dernières décennies.
Salle :103 
Commissaire : Manuel Cirauqui
 
Anthony McCall 
Face à face (Face to Face), 2018 
Vue de l'exposition à Hepworth Wakefield, Royaume-Uni, 2018 
Photo : Darren O’Brien/Guzelian Pictures. Courtoisie de l’artiste

À l'occasion du dixième anniversaire du programme d'expositions consacré aux œuvres artistiques de l'image en mouvement, la galerie Film &amp; Vidéo

Anthony McCall : Fraction de seconde | Musée Guggenheim Bilbao

« La nature, la flore et la faune nous apprennent une infinité de choses et de valeurs si nous les observons avec attention&#8230; »

Artistes

Elssie Ansareo

« La Arboleda est l&#8217;un de ces lieux où notre présence et notre interaction vis-à-vis de l&#8217;environnement sont visibles et variées&#8230; »

Ibon Garagarza

« Mon activité d&#8217;éducatrice converge avec mon travail d&#8217;artiste. À travers les projets éducatifs, je mets en pratique certaines préoccupations et certains centres d&#8217;intérêt qui nourrissent ma propre démarche artistique&#8230; »

Maider López

« Ce projet repose sur des concepts et des méthodes artistiques, notamment l&#8217;abstraction, le symbolisme et les métaphores qui nous permettent de voir le monde sous un angle nouveau&#8230; »

Manu Muniategi

« Étudier le point commun entre l&#8217;histoire de l&#8217;art et l&#8217;alimentation a été au cœur de notre travail pendant cette année scolaire&#8230; »

Nerea Lekuona

« Cette année, nous avons vécu une expérience passionnante. La participation dynamique des élèves et des enseignants a inspiré la totalité du projet&#8230; »

Zaloa Ipiña

Apprendre à travers l’art

10 élèves de CM2 et 6ème, Colegio Escolapios Calasanz, Vitoria-Gasteiz  

De l’art qui se mange

16 élèves du CP à la 6ème, Colegio La Arboleda, Trápaga

Empreintes du passé et de l’avenir

21 élèves de CE1, Colegio Artatse, Bilbao

Paysages qui s’animent

21 élèves de CE1, Colegio Eretza Berri, Sodupe

Nature en transformation

17 élèves de CM2 et 6ème, Colegio Manuela Zubizarreta, Etxebarria

Prenons soin du potager

13 élèves de 6ème, Colegio Katalin Erauso, Donostia/San Sebastián

Ce qui nous unit

Apprendre à travers l’art est un programme pédagogique qui, au moyen d'une méthodologie à la fois originale et unique, fait de l'art un outil qui étaye le programme dispensé à l'école primaire. Pendant l'année scolaire 2023-2024, six artistes du Musée ont accompagné des élèves de 20 écoles différentes dans cette aventure créative au cours de 20 séances. Lors de ces rencontres, une série de projets artistiques ont permis d'aborder plusieurs thématiques notamment l'importance d'une alimentation équilibrée, la nécessité de tisser des liens ou encore avoir un regard innovant sur la nature et l'environnement. La vidéo, la peinture, la photographie et la sculpture ont été utilisées par ces écoliers pour explorer et appréhender la réalité et pour encourager leur esprit collaboratif, leur créativité et leur imagination. Nous avons invité les enfants à participer à leurs propres créations artistiques, tout en les poussant à s'interroger, à juger, à choisir, à essayer, à douter, à s'amuser, parfois aussi à se perdre et, même, à se tromper, puisque les erreurs sont la clé de toute évolution.
L'exposition des projets de ces élèves au Musée est la dernière phase de ce programme artistique et pédagogique. Pour l'occasion, les transformations et les phénomènes qui affectent la nature, l'identité locale, le rapport entre ce que nous avons en commun et ce qui est individuel, de même que la nécessité de prendre soin des autres, ont inspiré un grand nombre des propositions exposées ici. À l'extérieur de la salle, une vidéo retrace le cheminement artistique de cette année, et restitue l'essentiel de ce qui a été développé au sein des écoles et ce dès le début du projet. 
Pour clore cette aventure, l'exposition met en scène le travail accompli. C'est pour les visiteurs une occasion inespérée de découvrir des points de vue inédits, d'explorer des idées inspirantes et de ressentir la même excitation que les écoliers qui ont participé à ce projet au fur et à mesure qu'ils avançaient dans leurs réflexions et qu'ils se lançaient dans leurs créations. Le programme artistique du Musée associe régulièrement des activités liées à la réflexion sur l'environnement. Apprendre à travers l'art s'inscrit dans cette même logique de respect de l'environnement, aussi bien en matière des matériaux utilisés que des thématiques de travail de ces multiples projets.

Échange

AU MUSÉE

Apprendre à travers l’art 2024

Apprendre à travers l’art est un programme pédagogique qui, au moyen d'une méthodologie à la fois originale et unique, fait de l'art un outil qui étaye le programme dispensé à l'école primaire. Pendant l'année scolaire 2023-2024, six artistes du Musée ont accompagné des élèves de 20 écoles différentes dans cette aventure créative au cours de 20 séances.

Apprendre à travers l’art 2024 | Musée Guggenheim Bilbao

Martha Jungwirth

Conférence

Occident

205. Objets et personnes

206. Voyages et évasion

207. L’animal comme iconographie

209. Histoire de l’art

Martha Jungwirth (Vienne, 1940) a défini son art comme une sorte de journal intime qui reflète son implication corporelle dans le processus de création. Chaque dessin, chaque toile est, à ses yeux, une extension dynamique de sa personne qui extériorise des structures intelligentes de lignes et de taches résultant de ses mouvements et ses émotions. Dans son travail, elle accorde de l’importance à la fluidité, à la transparence et à l’ouverture. La grandeur ne l’intéresse pas car elle préfère l’exploration des choses à l’état brut, sans embellissement ni censure.
L’œuvre de Jungwirth se situe là où le dialogue se noue entre la mémoire et la représentation. L’artiste traduit ses expériences vitales en formes plastiques qui reflètent des perceptions profondément personnelles. Par le biais de couleurs chargées d’émotion et d’une gestuelle qui évoque la source de son inspiration, on voit naître des compositions qui transcendent toute catégorisation stylistique, oscillant entre l’abstraction et une figuration subtile. Dans ce spectre artistique, certaines toiles présentent une profusion dense de coups de pinceau, 
tandis que d’autres se distinguent par l’économie des traits. Le résultat est une exploration de la tension patente entre l’abstraction et la représentation du monde physique.
Les premières œuvres de Jungwirth révèlent une approche singulière du viscéral et du subjectif, dominée par une fusion entre l’expressionnisme abstrait et une qualité brute et émotive qui sera le germe du développement de son esthétique personnelle. Marquée par une évolution constante, sa production aborde des thèmes très variés allant de l’autoportrait introspectif au paysage, en passant par des événements mondiaux contemporains tels que les feux de forêt qui ont ravagé l’Australie en 2019 et 2020.
Composée de 70 œuvres, l’exposition débute par les premiers dessins de Jungwirth — une exploration des limites entre figuration et abstraction — et se termine par ses séries les plus récentes inspirées de Francisco de Goya et d’Édouard Manet. Suivant un parcours thématique, sont présentés dessins, aquarelles, peintures à l’huile et livres d’artiste réalisés sur divers supports, tels que le papier artisanal, les livres de comptabilité ou le carton. Ces matériaux insolites introduisent le hasard dans le processus créatif, favorisant la spontanéité et le dynamisme. La passion de Jungwirth pour l’exploration thématique et l’innovation plastique, qui lui permet de transcender et de repousser en permanence les limites de son expression artistique, explique sa position singulière dans le monde de l’art.
Salles : 205, 206, 207 Et 209 
Commissaire : Lekha Hileman Waitoller
 
Martha Jungwirth 
Maja I, de la série Francisco de Goya, Maja 
(Maja I, aus der Serie Francisco de Goya, Maja), 2021 
Huile sur papier, marouflé sur toile 
238,8 x 299,6 cm 
Brauner Collection 
© Martha Jungwirth, Bilbao, 2024 
Photo Sebastiano Pellion

Martha Jungwirth, geste et couleur

D´après des grands maitres

Dans l’atelier de Jungwirth à Vienne

Nous vous invitons à participer à une visite virtuelle de l’exposition Martha Jungwirth. Cette promenade comprend toutes les œuvres et les textes d’explication présentés au sein de l’accrochage.

Martha Jungwirth (Vienne, 1940) a défini son art comme une sorte de journal intime qui reflète son implication corporelle dans le processus de création.

Martha Jungwirth | Musée Guggenheim Bilbao

June Crespo. Vasculaire

INTRODUCTION À L'EXPOSITION

June Crespo

La pratique sculpturale de June Crespo (Pampelune, 1982) se situe volontairement au carrefour de multiples voies et d’axes de recherche contemporains. Elle instaure, d’une part, un dialogue transformateur avec les concepts qui ont marqué l’art basque des dernières décennies, des « paires mobiles » comme l’abstraction et le geste, le tragique et l’opaque, la légèreté et l’étrangeté. D’autre part, elle aborde certaines problématiques dont l’urgence était absente des grands débats jusqu’à une date relativement récente, notamment ce qui a trait à la sensibilité féministe et à la prise de conscience du désastre engendré par le mode de vie moderne sur la nature, celle-ci étant pleinement soumise aux cycles de production et de reproduction industrielle et post-industrielle et aux abrasions de l’Anthropocène.
Le caractère vivant et actif de la matérialité a accompagné la pratique de Crespo de manière ininterrompue et est le socle du projet de l’exposition Vasculaire, qui est présenté au Musée Guggenheim Bilbao à la fois pour proposer une perspective sur le travail de l’artiste et pour l’inviter à explorer des dimensions jusqu’alors inédites dans sa pratique. Rassemblant et amalgamant des éléments très hétéroclites — moules créés à partir de plantes, vêtements ou morceaux de tissus usés, matériaux de construction, moulages en béton, revues… — pour former des assemblages drastiques et des altérations d’échelle, les sculptures de June Crespo soulignent le contraste qui s’installe entre le matériau ayant vécu et les éléments structurels qui délimitent et canalisent notre existence, qu’il s’agisse de tuyaux, de tôles, de moules ou de coffrages. Des tiges sont ensuite reliées à ces assemblages, ou des morceaux de textile ou de papier sont coincés dans leurs jonctions. On y trouve également la trace d’opérations techniques, d’érosions et d’accidents. Reliés par des ressorts ou simplement posés les uns sur les autres, ces éléments s’interrogent mutuellement, en permanence.
Outre une sélection d’oeuvres réalisées pendant les sept dernières années, l’exposition Vasculaire s’articule autour d’une nouvelle production, tout à fait extraordinaire, dans laquelle convergent des formes, des gestes et des questions récurrentes dans de nombreuses séries de Crespo. Par exemple, l’utilisation sculpturale ou même architecturale d’images photographiques, converties en grandes impressions au sol, ou bien l’utilisation comme supports d’outils utilisés dans les travaux industriels ou de construction — tels que des tables de travail, des échelles ou des plates-formes élévatrices — qui soutiennent un foisonnement de formes végétales, tubulaires et cylindriques dans l’espace. Vasculaire met en lumière la communication interne au sein de chaque oeuvre de June Crespo et suggère également des transmissions entre toutes les oeuvres incluses dans le projet. En effet, elles agissent comme des vases communicants et des réseaux capillaires tant au niveau des matériaux que des scarifications et des marques que l’artiste fait émerger à la surface de la sculpture.
Salle : 105 
Commissaire : Manuel Cirauqui
 
June Crespo 
Vasculaire 5 [Vascular (5)], 2024 
Tôle acier larmée courbée et tapis 
150 × 300 × 293 cm 
Courtoisie de l’artist 
© June Crespo, Bilbao, 2024 
Image: © FMGB Guggenheim Bilbao Museoa, Erika Barahona Ede

Biographie

Audiovisuel

vidéo d'exposition

Nous vous invitons à participer à une visite virtuelle de l’exposition JUNE CRESPO. VASCULAIRE. Cette promenade comprend toutes les œuvres et les textes d’explication présentés au sein de l’accrochage.

La pratique sculpturale de June Crespo (Pampelune, 1982) se situe volontairement au carrefour de multiples voies et d’axes de recherche contemporains.

June Crespo. Vasculaire | Musée Guggenheim Bilbao

Metahaven : La Théorie du chaos

Audio-guide Metahaven

Conférence d'ouverture Metahaven

Derrière le nom de Metahaven se cache le duo d'artistes néerlandais Vinca Kruk et Daniel van der Velden, fondateurs en 2007 de ce collectif prestigieux basé à Amsterdam dont les œuvres dépassent les frontières de l'art, du cinéma et du design. Englobant une gamme très variée de médiums comprenant l'image en mouvement, la muséographie, le graphisme et le discours théorique, Metahaven exerce une influence sur la production de formes au sein de la culture critique contemporaine et de la culture post-numérique.
Parmi leurs plus récentes productions cinématographiques, Théorie du chaos (Chaos Theory, 2021) est un poème audiovisuel émouvant autour du dialogue et les évolutions de deux personnages : X (Valentina Di Mondo) et Y/Z (Georgina David/Luciede Bréchard), confrontées au monde contemporain et aux flux incessants d'événements interconnectés qui l'animent. S'éloignant du langage narratif classique et des logiques binaires des technologies de l'information, Théorie du chaos propose un récit non linéaire qui brouille les frontières entre la fiction et le réel, entre la réalité et les rêves partagés. Tourné dans la banlieue d'Amsterdam, le paysage réel du film fait ressortir les scènes oniriques et le caractère poétique et libre du scénario. De même, l'approche novatrice de l'installation de cette œuvre repousse les limites imposées par l'écran à l'aide d'une pièce textile qui se déploie dans la même la salle. Les textiles font écho aux objets et aux motifs qui composent l'histoire, renvoyant ainsi à des éléments d'information et à des vecteurs graphiques qui se fondent dans une texture épaisse qui rappelle, aussi par les couleurs, les revêtements utilisés généralement dans les transports en commun.
L'installation vidéo de Metahaven est ainsi étroitement corrélée à une multiplicité de broderies et d'objets présentés dans le hall de la salle et perçus comme autant de documents et photogrammes du projet filmique. Ainsi, la présentation de Théorie du chaos est assortie d'une sélection de pièces extraites des séries Flèches (Arrows, 2020) et Pousses (Blossoms, 2021), comprenant de nombreuses tapisseries de petit format et des broderies sur des sacs en plastique et des vestes de sport, ainsi que le triptyque vidéo et textile Vivre ensemble dans les histoires (Living Together in Stories, 2022). En juxtaposant des paysages oniriques, des abstractions graphiques et des symboles extraits du monde organique, ces artistes nous invitent à remettre en question nos certitudes et à imaginer un avenir empreint d'empathie, d'identités changeantes et d'interdépendance.
Salle :103 
Commissaire : Manuel Cirauqui
 
Metahaven 
La Théorie du chaos (Chaos Theory), 2021 
Film monocanal, 25 min (image du film) 
Courtoisie de l’artiste

Derrière le nom de Metahaven se cache le duo d'artistes néerlandais Vinca Kruk et Daniel van der Velden, fondateurs en 2007 de ce collectif prestigieux

Metahaven : La Théorie du chaos | Musée Guggenheim Bilbao

15€ Adulte - 7.5€ Retraité - 7.5€ Étudiants

L&#8217;initiative TopARTE du Musée Guggenheim Bilbao confirme son engagement auprès  des organisations et des institutions culturelles de notre environnement immédiat. Le résultat de cette collaboration fructueuse est un programme varié, multidisciplinaire, riche en contenu et en formats qui s’adresse à tous les publics.
Dans le cadre de ce projet, plusieurs activités sont ainsi présentées au Musée couvrant des disciplines aussi diverses que l&#8217;architecture, le cinéma, la danse, le design, la gastronomie, la musique, les performances et le théâtre.

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